Salut les pêcheurs.
Comme chaque année à la même époque, je scrutais la semaine dernière les prévisions météo en espérant que de grosses gouttes tombent sur les hauteurs francomtoises.
Cette année plus que les autres, cet espoir était renforcé par le fait que depuis le mois de mars, le soleil frappe nos régions et réchauffe l’eau et les sols. Il n’est rien de telle qu’une rupture climatique pour déclencher l’activité des truites et je souhaitais secrètement depuis quelques semaines que la pluie tombe et que le niveau de l’eau s’élève.
Ce week end, après quelques averses en Alsace, miss météo était sure d’elle : il allait pleuvoir fortement en Franche Comté !
Je suis toujours nostalgique lorsque je retourne dans cette région, j’adore ses paysage et j’y ai passé quelques unes des plus folles années de ma vie (vive les études !)
Alors en arrivant au bord de l’eau pour retrouver Jérome qui pêchait déja depuis le bon matin, j’étais vraiment en pleine forme forme.
L’eau était légèrement haute et se teintait… tout ce que j’espérais !
« Il est fou » devez vous penser, espérer de l’eau teintée dans l’un des plus hauts lieux de la pêche en nymphe à vue français… « Qu’elle mouche l’a t’elle donc piqué ? » Et bien, certainement une mouche sèche ! 🙂
Quoi qu’il en soit, il est des moments où tout se passe comme prévu. L’eau se teinte encore, le niveau remonte de 10cm, l’heure approche et, en milieu d’après midi, le spectacle commence.
Les mouches défilent en surface et s’entasses dans certaines veines d’eau qui longent la berge creuse. Bien connaitre la rivière dans ces moments est important car il faut rapidement se retrouver sur les spots en question… ailleurs, rien de tel ne se passe.
Au premier gobages, Jérome se met en scène et ouvre le score.
On décide de chacun se mettre sur une berge et de remonter en pêchant notre côté. Les gobages se régularisent, c’est parti ! Je pique un premier poisson. Pardon d’avance pour les photos, ce n’est pas évident de se faire le portrait tout seul
Puis comme dans une rève, j’ai maintenant plusieurs truites qui gobent devant moi, en file indienne le long de la rive. La difficulté sera de ne pas effrayer les poissons en combattant les premières piquées. That’s done !
Encore une qui prendra au premier passage… pas compliquée la cocotte.
Ou celle-ci par exemple, juste entre les frondaisons d’un saule
Je change rapidement de spot pour retrouver les mêmes conditions. Il y a toujours autant de mouches
Jérome fait de même et je l’aperçois en face. Même florilège pour lui (photo prise de loin, désolé)
Je décroche un poisson qui se bloquera dans les rochers puis casserai sur un autre qui n’aura rien trouvé de mieux que de se planquer dans un tronc immergé. Faut dire qu’avec l’eau fraiche, elles ont vraiment la patate !
L’après midi avance et les prises s’enchaînent, c’est vraiment un plaisir de vivre des moments pareils !
Encore quelques unes pour la route :
Au final, on piquera plus de 25 truites à deux, toujours dans le même calibre… une pure journée de fou !
Ce qui est remarquable, c’est que le niveau de l’eau a constamment changé au fil de la journée (toujours en augmentant, très régulièrement). L’eau s’est teintée de plus en plus mettant fin à la pêche vers 18H30.
Je vous mettrai un peu plus tard le compte rendu de la seconde journée… toute aussi fantastique ! 🙂