Salut à tous ! Aujourd’hui pour ce nouvel épisode, voici l’histoire d’Olivier, pêcheur français expatrié en Asie, venu avec un ami profiter d’un guidage carnassiers sur le Rhin… 🙂
Histoire du guide de pêche / EPISODE 6
Le silure géant de dernière minute.
Une belle journée caniculaire du mois d’août nous réunie sur le lac. Il fait très chaud dès notre arrivée le matin et je préviens mes passionnés que la pêche sera compliquée. Il va falloir batailler dans ces conditions pour trouver des poissons corrects. Au fur et à mesure des années on le sait maintenant, les gros brochets sont quand même rarement actifs lorsque le soleil est éclatant et il faut lutter pour trouver un créneau dans la journée qui les décidera (souvent 10 minutes…)
Bref, on est quand même bien sur le plan d’eau, il fait super beau et heureusement quelques petits brochets répondent présent, notamment au crankbait en traction.
La journée se passe et même si les gros brochets ne répondent pas, l’ambiance est bonne et il y a un peu d’action. En gros, les prises ont lieu sur des tombants entre 3 et 6 mètres de fond, près des herbiers qui bordent la cassure. C’est localisé malgré tout à une certaine distance du Rhin, sans doute car les arrivées d’eau ont une bonne influence par ici à ce moment précis.
C’est frustrant malgré tout car au sondeur il y a parfois des bancs de blancs qui apparaissent (ablettes notamment), on prend du poisson, mais rien de très gros. Il faut se rendre à l’évidence, la température et la luminosité sont trop fortes pour que les gros se mettent à table…
Puis, sans doute quelques minutes avant de finir notre guidage, Olivier laisse tomber son crankbait dans un herbier sur le haut de la cassure. Le fil se tend, la canne est pliée mais je lis dans ces yeux une seconde d’incertitude : monstre ou herbier?
Quand l’herbier commence à se déplacer, il ne reste plus de place pour le doute !
Le combat s’engage et on comprend vite tous les 3 qu’il va falloir attendre pour retourner à la mise à l’eau et tant mieux : c’est gros, très gros !
Le combat est très sympa, tout en lourdeur et en retournements du poisson, Olivier tient un très joli silure. Il est habitué aux poissons exotiques et gère très bien le combat sur une canne casting 10/75g (du silure en light !!), je peux gérer le bateau à l’aise pour suivre ce gros pépère lors de ses rushs. La queue creuse la surface une première fois, c’est maillé ! Il repart dans les profondeurs mais quelques minutes plus tard, c’est gagné.
A demain pour de nouvelles histoires 😉